Un monde de villes

Phénomène planétaire, l’urbanisation ne cesse de gagner du terrain, changeant nos paysages mais aussi nos modes de vie et d’organisation sociale. Ainsi, en 2050, la population des villes aura été multipliée par 30 depuis 1900 et occupera 2 % de la surface du globe. Un constat qui pose des questions économiques autant qu’environnementales ou sociétales.

Cet article est issu du dossier « La ville est-elle l’avenir de l’humanité ? » publié dans le n°13 de la revue Carnets de science

Singapore, Marina Bay, Gardens by the bay, listed as World Heritage by Unesco, Supertree Grove. Background: buildings of Financial District and Marina Bay Sands Hotel

Depuis la révolution néolithique qui a signé l’éclosion des premières cités, quelques millénaires avant notre ère, l’humanité n’a eu de cesse d’édifier des villes. Mais jamais ce phénomène techno-socio-économique n’a connu une croissance aussi foudroyante qu’au XXe siècle, au point qu’en quelques générations, Homo sapiens est devenu majoritairement « Homo urbanus ». « En 1900, seul un être humain sur huit était un citadin, alors même que venait de se produire la révolution industrielle qui s’était traduite par une forte croissance des villes en Europe, rappelle Michel Lussault, du laboratoire Environnement, ville, société1. En 1950, quand a débuté la phase d’urbanisation la plus puissante de toute l’histoire, la proportion était déjà de trois sur dix. Et en 2008, un seuil décisif a été franchi : pour la première fois depuis que notre espèce imprime sa marque sur la planète, plus de 50 % de l’humanité – c’est-à-dire au bas mot entre 3,3 et 3,5 milliards de personnes – vivaient dans des ensembles urbains. »

LIRE L’ARTICLE EN FRANCAIS

Cet article Un monde de villes est paru initialement sur CNRS News National.

Lire en entier

Partagez !