Les voitures moléculaires de retour sur la piste

La NanoCar Race, plus petite course automobile au monde, fera son retour à Toulouse les 24 et 25 mars prochains. Pour l’occasion, huit équipes internationales seront au départ de la compétition. Christian Joachim, directeur de recherche au CNRS et organisateur de l’événement, en détaille les enjeux.

Cinq ans après la première NanoCar Race, cette course pour le moins singulière fait enfin son retour au Centre d’élaboration de matériaux et d’études structurales1 (Cemes). Pourquoi une si longue attente ?
Christian Joachim2.
L’organisation de la toute première course de molécule-voitures, en avril 2017, avait nécessité quatre ans de préparation. L’appel à candidature pour cette seconde édition a été lancé en mars 2018 dans la perspective d’organiser la compétition en 2020, à Toulouse. À la fin de l’année 2019, le comité international d’organisation avait retenu onze équipes sur les 23 déclarations d’intention reçues de tous les continents. Tout était prêt pour que la course se déroule au printemps 2020. Malheureusement le Covid-19 est arrivé sans crier gare, nous obligeant à mettre en stand-by l’événement jusqu’en juillet 2021. À l’issue de cette longue pause, il ne restait plus que huit équipes inscrites. Nous les avons auditionnées par visioconférence tout au long du mois de septembre 2021 avec l’appui des ambassades de France des pays concernés et des bureaux du CNRS à l’étranger pour certifier le sérieux de chaque équipe engagée. Les huit équipes sont venues à Toulouse le 23 novembre 2021 pour présenter officiellement leur voiture moléculaire durant le C’NANO 2021. Nous avons alors fixé ensemble la date de la course.

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Cet article Les voitures moléculaires de retour sur la piste est paru initialement sur CNRS News National.

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