Les méfaits de la pollution lumineuse

Les endroits où l’obscurité de la nuit reste préservée se font de plus en plus rares. Or les chercheurs découvrent que la lumière artificielle nocturne perturbe de plusieurs façons la vie des animaux. Une pollution qui contribue à l’érosion générale de la biodiversité.

Dès que le jour faiblit, le microcèbe murin, un petit lémurien nocturne de Madagascar, voit sa température corporelle augmenter de plusieurs degrés tandis que l’animal se met à rechercher activement de la nourriture. C’est un exemple parmi bien d’autres : les animaux et les plantes vivent au rythme de l’alternance du jour et de la nuit. Plus généralement, la lumière et la luminosité ambiante ont sur les espèces vivantes une grande influence. Nombre de processus physiologiques, de comportements, d’interactions au sein des écosystèmes dépendent de la lumière et de ses cycles journaliers ou saisonniers.

Auteurs : Thierry Lengagne, Emmanuel Desouhant et Nathalie Mondy (Université de Lyon)

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